L’Eglise SAINT-PIERRE-ÈS-LIENS
Dominant les gorges de la Dordogne l’Eglise Saint-Pierre-es-liens, nommée ainsi en référence à l’histoire de Saint-Pierre délivré de ses chaines par un ange lors de sa captivité sous Hérode en l’an 43.
L’Eglise de Bassignac le Haut
Située au centre de Bassignac-Le-Haut, l’église Saint-Pierre-ès-Liens date du XVIe siècle.
L’église Saint-Pierre-ès-Liens, inscrite sur l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, date du XVIème siècle.
Le porche avec sa porte percée dans le mur ouest est suivi d’une nef unique avec 3 travées et un chœur à chevet plat.
Des chapelles latérales s’ouvrent sur la nef dont une avec de très beaux fonds baptismaux en granit et une chaire en granit également.
Dans le chœur un vitrail de Saint-Pierre datant du XIXème, probablement d’un maître verrier de Toulouse. Les autres vitraux sont tous de Francis CHIGOT, actif en Limousin au début du XXème, signés de 1928. Les vitraux ont récemment été restaurés.
La façade ouest est occupée par un clocher-porche couvert d’un toit en pavillon en lauzes.
Pour les amateurs d’architecture :
L’église est inscrite sur l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.
Epoque de construction : XVI°
L’édifice, normalement orienté, se compose d’un porche à l’Ouest suivi d’une nef unique de trois travées, et se termine l’Est par un chœur à chevet plat.
Dans chaque travée de la nef se trouve une chapelle, une au nord, l’autre au sud
L’ensemble est couvert d’ogives – XVI° – dont les nervures sont profilées d’un méplat entre deux cavets – moulures prismatiques –
On pénètre dans l’église par une porte percée dans le mur ouest.
La travée sous-clocher est voûtée d’ogives et elle est séparée de la nef par une arcade à arêtes saillantes, fortement brisée, retombant sur l’imposte profilée d’un quart de rond couronnant une pile rectangulaire.
Les première et deuxième travées de la nef sont délimitées par un doubleau en arc brisé reposant, comme les nervures des voûtes et les arcs formerets, sur des culots. Ces culots sont ornés de masques.
les deuxième et troisième travées sont séparées par un large doubleau en arc brisé, retombant sur une pile rectangulaire. A l’Est et à l’Ouest de cet arc, de petits culots d’angle eux aussi décorés de masques, reçoivent les nervures des voûtes.
Ces voûtes, ainsi que celle du chœur, sont flamboyantes avec liernes et tiercerons. Cinq clés, décorées de croix, de fleurs, ou armoiries, y dessinent une étoile à quatre branches.
Les chapelles latérales qui ouvrent sur la nef par des arcades brisées profilées de deux cavets – à l’exception des chapelles ouvrant sur la deuxième travée, où l’arc est seulement biseauté – sont couvertes de voûtes d’ogives à liernes transversales. Cependant les voûtes des deux chapelles ouest n’ont pas de liernes. Les nervures se perdent dans l’angle des murs.
Une fenêtre ébrasée, plein cintre ou en arc brisé, éclaire chaque chapelle.
Un arc doubleau semblable à celui qui délimitait la première et la deuxième travée, sépare la nef du choeur à chevet plat. Les nervures de la voûte étoilée retombent, comme dans la nef, sur des culots.
Le choeur, aveugle au Nord – où une porte rectangulaire ouvre sur la sacristie – et à l’Est, est éclairé au Sud par une large fenêtre ébrasée. Une niche en arc brisé est percée sous cette ouverture.
A l’extérieur la façade ouest est occupée par le clocher-porche couvert d’un toit en pavillon. Il est de plan barlong, épaulé au Nord et au Sud par un large contrefort à glacis. Son dernier niveau est percé au Nord et au Sud d’une baie plein cintre ; à l’Est et à l’Ouest de deux ouvertures semblables.
Au centre du mur ouest, entre deux contreforts à glacis, s’ouvre un petit porche plein cintre protégeant une porte en arc brisé. Ce porche est couvert d’un petit toit en appentis.
Les murs nord et sud sont simples, en moyen appareil, grossièrement équarri percés par les ouvertures sans ébrasement éclairant les chapelles.
Le mur pignon du chevet est épaulé par deux contrefort à glacis. Il est aveugle, avec une petite ouverture rectangulaire aérant les combles.
Le clocher-porche est couvert d’un toit en pavillon. La Toiture à deux pans de la nef se continue sur les chapelles latérales et sur la sacristie qui, chose rare, ne dépare pas l’édifice. La couverture est en lauze.
Le mobilier :
On remarque, dans la première chapelle nord de très beaux fonds baptismaux en granit. Une belle chaire, en granit également, se trouvait à l’entrée de la chapelle nord-est. Elle a été déplacée à l’entrée de cette chapelle.
C’est la même époque que des joints de ciment gris ont remplacés l’enduit à la chaux préexistant sur tous les murs. Des traces de cet enduit et de décors peints sont encore visibles dans la chapelle sud-ouest derrière un tableau.
Les vitraux :
Dans le chœur, vitrail de Saint Pierre XIX° probablement d’un maitre Verrier de Toulouse.
Les autres vitraux, signés et datés 1928, sont tous de Francis CHIGOT, actif en limousin début XX° .